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Découverte de la pierre runique de Rennesøy

Les archéologistes ont été agréablement surpris en découvrant une nouvelle pierre runique, trouvée sous le sol d'une église. La dalle a été brisée à ses deux extrémités. Il s'agirait d'une pierre tombale.

Elle raconte l'histoire du puissant Halvard: ("Mæktir haluar"), qui est juste une petite partie de l'inscription originale.

Les runes seraient médiévales, comme utilisées fréquemment à partir de la second moitié du XIèmesiècle. Source: Aftenposten

Young futhark norvégien
Démonstration réalisée par ekerilaR
Les couleurs permettent de mieux comprendre

Cliquer sur la carte pour agrandir

Le secret des Runes se murmure


Les Runes font partie de la religion nordique et il est très difficile de les utiliser sans avoir un minimum de connaissances sur la mythologie nordique ainsi que de l'Edda poétique, sinon vous risquez d'en être réduit à faire de simples tours de passe passe pour amuser la galerie.

LES RUNES NE PAS CELTIQUES (celte = Oghams)

Il y a 24 Runes et non 25 contrairement à ce que l'on trouve dans les magasins éso(hys)térique. Cette 25ème rune n'a jamais existé.
Elle symboliserait le Wyrd/Ørlǫg qui ne se matérialise pas sur une Rune.
Il est présent en permanence... Il représente le destin.
Ce sont les Nornes

  • Urd "ce qui est arrivé"
  • Verdandi "ce qui est en train de se passser"
  • Skuld "ce qui est à venir"
pour les principales, qui tissent le fil du Wyrd.Les Nornes sont aussi nombreuses qu'il existe d'individus.
Le Wyrd régie les 9 mondes. Les Dieux eux-mêmes y sont soumis. C'est justement au devin, à la Völva d’interpréter le Wyrd en le détectant grâce aux Runes. C'est la raison pour laquelle cette Rune blanche ne peut pas exister.
Les Runes ne s'achètent pas, on doit les graver soit même en utilisant l'élément dont on est le plus proche tel que le bois, le minéral, surtout jamais de plastique, papier, ni carton. Les tirages du genre "croix celtique" sont une pure invention récente.
La Saga d'Egill donne un avertissement:

Alors qu'Egill et les siens étaient en train de se restaurer, Egill vit qu'une femme, malade, était couchée sur l'estrade. Il demanda à Thorfinnr qui était cette femme si gravement affectée. Thorfinnr dit qu'elle s'appelait Helga et que c'était sa fille,
"il y a longtemps qu'elle est souffrante"
, et c'était une longue maladie ; elle passait toutes ses nuits sans dormir, et c'était comme si elle avait perdu l'esprit."A-t-on cherché à voir de quoi elle souffre ?" dit Egill.Thorfinnr dit : "Il y a eu des runes gravées et celui qui l'a fait
est le fils d'un bóndi
, pas loin d'ici.
Depuis, c'est bien pis qu'avant.
T'entends-tu, Egill, à faire quelque chose contre un tel mal ?"

Egill dit:
"Il se peut que, si j'interviens, cela ne fasse pas de tort."
Lorsqu'il eut mangé, Egill alla à l'endroit où gisait la femme et parla avec elle.
Il demanda qu'on la soulève de son lit et qu'on lui mette des draps propres.
Ce que l'on fit. Puis il fouilla le lit dans lequel elle avait reposé
et il y trouva un fanon de baleine sur lequel il y avait des runes.
Egill les lut, puis il les rabota et jeta les copeaux dans le feu.
Il brûla tout le fanon de baleine et fit mettre à l'air
les draps qu'elle avait eues.

Alors, il déclama :
Point ne faut graver les runes
Si l'on ne sait les interpréter,

A maint homme il arrive
Que noir bâton gravé l'égare ;

J'ai vu sur la planche taillée
Dix lettres secrètes gravées,
Voilà ce qui longtemps a causé
Lourd dol au tilleul des oignons.
Skalat maðr rúnar rísta,
nema ráða vel kunni,

þat verðr mörgum manni,
es of myrkvan staf villisk;

sák á telgðu tálkni
tíu launstafi ristna,
þat hefr lauka lindi
langs ofrtrega fengit.

* Extraits de la Saga d'Egill, fils de Grimr le Chauve, respectivement chapitres XLIV et LXII. (Boyer, Régis (ed.), 1987. Sagas islandaises. Paris : Gallimard. Bibliothèque de la Pléiade. (Pages 77 et 158-159.)Source

Le Hávamál, les dits du très haut, méritent toute notre attention car il s'agit d'Odin, qui donne des conseils aux hommes:
Óðinn, par son sacrifice, nous a donné les runes:
Je sais que je pendis
A l'arbre battu des vents
Neuf nuits pleines,
Navré d'une lance

Et donné à Ódinn,
Moi-même à moi-même donné,
A cet arbre
Dont nul ne sait

D'où proviennent les racines.

Point de pain ne me remirent
Ni de coupe ;
Je scrutai en dessous,
Je ramassai les runes,
Hurlant, les ramassai,
De là, je retombai.

Alors je me mis à germer
Et à savoir,
A croître et à prospérer,
De parole à parole
La parole me menait,
D'acte en acte
L'acte me menait."
[Rúnatal - Hávamal - Boyer]
Le Hávamal (les Dits du Très Haut), ce poème du VIIIième siècle, raconte que des signes mystérieux, les Runes, existaient depuis la naissance du monde et qu'Odin, le Dieu suprême, les conquît en restant " 9 Nuits durant, blessé par sa lance, pendu à cet arbre dont nul ne sait où il prend ses racines", Yggdrasil, l'arbre cosmique. Le dieu "les ramassa en hurlant" et, peu après, se mit à croitre en sagesse et connaissance. Ce texte mythique montre le respect éprouvé par les anciens Germains envers ces signes " issus des puissances souveraines " et explique d'une part qu'elles soient la première notation de la langue nordique commune mais aussi la tradition ésotérique de leur interprétation.

Le terme "runes" désigne un ensemble de signes graphiques propres aux peuples germaniques qui les utilisèrent avant l'adoption définitive de l'alphabet latin au xième siècle. Il signifie "secret, mystère" qu'on retrouve dans le gotique "runa", l'allemand "raunen" (murmurer un secret), le suisse "raun" (accord secret) ou le vieux celtique rhin.

D'après les plus anciennes inscriptions connues (comme celle du fer de lance d'Øvre Stabu en Norvège), on daterait la création des runes au début du premier siècle après J.C. Hormis des sources mythiques, comme le Hávamal, on ne connait pas réellement l'origines de ses signes, même si certaines hypothèses, sont avancées telles que des origines romaines, étrusques ou grecques.

L'alphabet runique s'appelle le futhark, d'après le nom des six premiers caractères. Il existe plusieurs futhark suivant les lieux et les époques mais ils dérivent tous du futhark germanique à 24 runes (elder futhark). Il se divise en trois groupes de huit runes, appelés aett (ce qui signifie à la fois "huitième" mais aussi " famille, espèce, genre"), l'aett de Freyr, celle de Hagall et celle de Tyr.
Actuellement, environ 5000 inscriptions runiques sont connues, dont 3000 en Suède alors qu'on en retrouve à peine quelque dizaines en Allemagne ou en Islande. On en retrouve du Groënland (comme la pierre de Kingigtorssuaq) jusqu'en Grèce (comme le lion en grès du pyrée) en passant par les îles britanniques (comme l'épée scandinave de Greenmount en Irelande) et l'Ukraine (comme la pierre de Berezan). Texte écrit par Ekerilar

D'autres systèmes d'écritures apparentés aux runes existent :
les runes hongroises et l'alphabet turc dit alphabet de l'Orkhon entre autre.


Codex Runicus XIIIème siècle

Ecrit datant de l'an 1300 environ, qui comprend la plus ancienne des lois de la province nordique, Scanian Loi (Skånske LOV), à l'origine relative à la terre danoise Scania (Skåneland) et plus tard à un ensemble de régions du Danemark, y compris Zélande. Le Codex Runicus est un des rares textes runiques sur parchemin.
Certains historiens ont estimé qu'il était possible que le Codex soit la partie restante d'une ancienne importante collection de manuscrits scandinaves runiques, effacée au cours de la destruction de monastères et de bibliothèques qui ont suivi la Réforme protestante.
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LE RUNATAL
Hávamál
Les Dits du Très Haut


Je sais que je pendis

A l'arbre battu des vents
Neuf nuits pleines,
Navré d'une lance
Et donné à Ódinn,

Moi-même à moi-même donné,
A cet arbre
Dont nul ne sait
D'où proviennent les racines.

Point de pain ne me remirent
Ni de corne ;

Je scrutai en dessous,
je ramassai les runes,

Hurlant les ramassai,
De là, retombai.

Neuf chants suprêmes
J'appris du fils renommé
De Bölthorn, père de Bestla,
Et je pus boire
Du précieux hydromel
Puisé dans Ódrerir.

Alors je me mis à germer
Et à savoir,
A croître et à prospérer,
De parole à parole
La parole me menait,
D'acte en acte
L'acte me menait.

Tu découvriras les runes
Et les tables interprétées,
Très importantes tables,
Très puissantes tables

Que colora le sage suprême
Et que firent les Puissances
Et que grava le Crieur des Dieux.

Ódinn parmi les Ases les grava,

Pour les Alfes, ce fut Dáinn,
Dvalinn, pour les nains,
Ásvidr pour les géants,
J'en gravai moi-même quelque-unes.

Sais-tu comment il faut tailler ?
Sais-tu comment il faut interpréter ?
Sais-tu comment il faut teindre ?
Sais-tu comment il faut éprouver ?
Sais-tu comment il faut demander ?
Sais-tu comment il faut sacrifier ?
Sais-tu comment il faut offrir ?
Sais-tu comment il faut immoler ?

Mieux vaut ne pas demander
Que trop sacrifier.
Qu'il y ait toujours récompense pour don.
Mieux vaut ne pas offrir que trop immoler.
Voilà ce que Thundr ( Ódinn ) grava
Avant les origines de l'humanité ;
Là, il ressuscita
Quand il revint.

Régis Boyer "L'Edda Poétique"
Le Hávamál chanté par Sveinbjörn Beinteinsson



Le Hávamal

Le Hávamál, "les Dits du Très Haut", méritent toute notre attention car il s'agit d'Odin en personne, qui donne des conseils aux hommes avant de découvrir les runes en se pendant à l'arbre.

Le Hávamal (les Dits du Très Haut), ce poème du VIIIième siècle, raconte que des signes mystérieux, les Runes, existaient depuis la naissance du monde et qu'Odin*, les conquît en restant " 9 Nuits durant, blessé par sa lance, pendu à cet arbre dont nul ne sait où il prend ses racines", Yggdrasil, l'arbre cosmique. Le dieu "les ramassa en hurlant" et, peu après, se mit à croitre en sagesse et connaissance. Ce texte mythique montre le respect éprouvé par les anciens Germains envers ces signes " issus des puissances souveraines " et explique d'une part qu'elles soient la première notation de la langue nordique commune mais aussi la tradition ésotérique de leur interprétation.
* D'après les traces retrouvées, Odin a supplanté, sans qu'on sache encore pourquoi, le Dieu Týr, celui qui a sacrifié sa dextre à Fenrir (l'un des enfants de Loki). Týr est le nom commun en norrois pour dire "Dieu". Ce qui indique l'importance certaine que devait avoir ce Dieu. Malgré ça , peu de traces existent concernant ce Dieu .

Le terme "runes" désigne un ensemble de signes graphiques propres aux peuples germaniques qui les utilisèrent avant l'adoption définitive de l'alphabet latin au xième siècle. Il signifie "secret, mystère" qu'on retrouve dans le gotique "runa", l'allemand "raunen" (murmurer un secret), le suisse "raun" (accord secret) ou le vieux celtique rhin.

D'après les plus anciennes inscriptions connues (comme celle du fer de lance d'Øvre Stabu en Norvège), on daterait la création des runes au début du premier siècle après J.C. Hormis des sources mythiques, comme le Hávamal, on ne connait pas réellement l'origines de ses signes, même si certaines hypothèses, sont avancées telles que des origines romaines, étrusques ou grecques.

L'alphabet runique s'appelle le futhark, d'après le nom des six premiers caractères. Il existe plusieurs futhark suivant les lieux et les époques mais ils dérivent tous du futhark germanique à 24 runes (elder futhark). Il se divise en trois groupes de huit runes, appelés aett (ce qui signifie à la fois "huitième" mais aussi " famille, espèce, genre"), l'aett de Freyr, celle de Hagall et celle de Tyr.
Actuellement, environ 5000 inscriptions runiques sont connues, dont 3000 en Suède alors qu'on en retrouve à peine quelque dizaines en Allemagne ou en Islande. On en retrouve du Groënland (comme la pierre de Kingigtorssuaq) jusqu'en Grèce (comme le lion en grès du pyrée) en passant par les îles britanniques (comme l'épée scandinave de Greenmount en Irelande) et l'Ukraine (comme la pierre de Berezan).

Texte écrit par Ekerilar
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LE RUNATAL
Hávamál
Les Dits du Très Haut


Je sais que je pendis
A l'arbre battu des vents
Neuf nuits pleines,
Navré d'une lance
Et donné à Ódinn,

Moi-même à moi-même donné,
A cet arbre
Dont nul ne sait
D'où proviennent les racines.

Point de pain ne me remirent
Ni de corne ;

Je scrutai en dessous,
je ramassai les runes,

Hurlant les ramassai,
De là, retombai.

Neuf chants suprêmes
J'appris du fils renommé
De Bölthorn, père de Bestla,
Et je pus boire
Du précieux hydromel
Puisé dans Ódrerir.

Alors je me mis à germer
Et à savoir,
A croître et à prospérer,
De parole à parole
La parole me menait,
D'acte en acte
L'acte me menait.

Tu découvriras les runes
Et les tables interprétées,
Très importantes tables,
Très puissantes tables

Que colora le sage suprême
Et que firent les Puissances
Et que grava le Crieur des Dieux.

Ódinn parmi les Ases les grava,
Pour les Alfes, ce fut Dáinn,
Dvalinn, pour les nains,
Ásvidr pour les géants,
J'en gravai moi-même quelque-unes.

Sais-tu comment il faut tailler ?
Sais-tu comment il faut interpréter ?
Sais-tu comment il faut teindre ?
Sais-tu comment il faut éprouver ?
Sais-tu comment il faut demander ?
Sais-tu comment il faut sacrifier ?
Sais-tu comment il faut offrir ?
Sais-tu comment il faut immoler ?

Mieux vaut ne pas demander
Que trop sacrifier.
Qu'il y ait toujours récompense pour don.
Mieux vaut ne pas offrir que trop immoler.
Voilà ce que Thundr ( Ódinn ) grava
Avant les origines de l'humanité ;
Là, il ressuscita
Quand il revint.

Régis Boyer "L'Edda Poétique"
Le Hávamál chanté par Sveinbjörn Beinteinsson

Fuþark et Pierres runiques

Certains affirment que le Futhark " youth" (dit Futhark danois) serait lui aussi ancien, sinon plus ancien que l'Elder, cependant aucune preuve probante n'est apportée. Le plus ancien Futhark connu, est celui à 24 Runes dit Elder qui a subi des évolutions au fil du temps. Tout en sachant que la magie nordique a été développée vers 800 après JC, avec l'aide des Sames. Mais la magie existe aussi depuis la nuit des temps.

A l'heure d'aujourd'hui, le Futhark à 24 Runes est considéré par tous les spécialistes, universitaires historiens, archéologues, linguistes comme étant le plus ancien.
Quoi qu'il en soit, je vous invite à vérifier par vous même toute information ici ou ailleurs sur la toile, afin d'être indépendant intellectuellement.

Démonstration réalisée par ekerilaR.

Histoire du Futhark


Les runes premières qui sont l'origine et l'essence même des runes que cela soit au niveau de l'écriture ou de la "magie", sont les 24 runes du futhark germanique.
C'est la raison pour laquelle il porte le nom d'Elder Futhark:
Futhark aîné. Apparu au début de l'âge de fer romain ( Ier siècle après JC, comme nous le prouvent les plus anciennes inscriptions runiques que sont celles de la lance d'Ovre Stabu ou la fibule de Meldorf). L'Elder Futhark n'est donc pas " une forme récente et aboutie" mais le premier alphabet du germanique et de ses nuances dialectales; ce rameau linguistique donnera naissance aux langues actuelles que sont l'allemand, suedois, norvègien, islandais, anglais, néerlandais et danois. Pierre runique de Järsberg

Les premiers supports d'écritures comme la pierre et notamment le bois étant les plus commodes pour la gravure expliquent pourquoi l'écriture runique préferait les traits verticaux ou obliques et non pas "des formes arrondies".

Au cours de l'âge de fer germanique ancien et récent (respectivement 400 à 600 et 400 à 800 après JC), pour des raisons d'évolutions du vieux norrois et de ses différents dialectes, vont progressivement apparaître divers futharks dérivés du précédent. Notamment, au début du 8ième siècle seulement, le futhark à 16 signes, runes classiques viking dites danoises, le Younger Futhark et ses formes arrondies.

Pour vous documenter vous pouvez consultez des ouvrages de runologues spécialistes internationaux tels que par exemple:
  • "Introduction à la runologie" du francais Louis Musset,
  • "Les runes" de l'allemand Wolfang Krause,
  • "Les runes et leur origines" du danois Erik Moltke,
  • "Les runes en Suède" du suédois S. B. F. Jansson
  • "Inscriptions nordiques en anciennes et jeunes runes" du norvégien Magnus Olsen.
Vous pouvez aussi aller voir la section runologie (runologi) du site du musée natiaonal danois:
ekerilaR
Photo: Järsberg Runestone - Suède - VIème siècle

les Futharks

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  • Le youth Futhark est il plus ancien ou faisant t'il parti des plus anciens Futhark, contrairement à ce que son nom indique?
    Aujourd'hui, seul le Futhark dit Elder Futhark est reconnu scientifiquement comme étant le plus ancien.
  • Existe t il un Futhark à 18 Runes ?
    Actuellement il n'existe aucune trace probante de l'existence du Futhark danois à 18 Runes.

L'Elder date du Ier siècle après JC

Le Futhark à 16 Runes date du VIIIème siècle après JC.
On sait néanmoins que vers le VIIIème siècle, les nordiques étaient plus concentrés sur la magie, notamment avec l'aide des Samis. Cela laisse une part au mystère, mais ne valide pas pour autant qu'un Futhark secret au pouvoir magique, composé de 18 Runes existe, même si le Rúnatal parle de 18 Runes, dans le chapitre Hávamál, comme le démontre cette analyse ci-dessous:

Démonstration réalisée par ekerilaR
Cliquer pour agrandir l'image:

Voici la pierre de Jarsberg - Värmland (ci-dessous)
Cet exemple démontre que les deux Futhark peuvent parfois être sur une même pierre runique.


A l'heure d'aujourd'hui, rien ne permet d'affirmer que le Futhark à 18 Runes existerait, le seul connu avec 18 Runes est récent et très peu fiable: Armanen. Mais les Runes enferment bien des mystères.
Cependant
je tiens à prévenir les gens que ce mystère ne doit pas les rendre crédules en croyant n'importe qui, maitrisant un tant soit peu les Futhark.
Cette science est très pointue et peu sont initiés, ce qui engendre bien sûr des tas de gourous à la petite semaine. La science ne sait pas tout, mais elle est parfois une barrière à la bêtise. On peut garder l'idée que ce Futhark Magique existerait, mais il est sain de s'en tenir à ce que l'on maitrise pour ne pas devenir dépendant de manipulateurs qui se prennent pour des "mystiques". Ces gens sont dangereux pour votre santé mentale.

Halloween - Samhain ainsi que les fêtes de: Kalaan gouañv et gouel an anaon

Comme beaucoup le savent sans doute, la Toussaint est une fête chrétienne issue d'une tradition celtique et non nordique, Halloween. (Son nom actuel est une altération de All Hallow Even, qui signifie littéralement le soir de tous les saints du paradis, c'est à dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint (hallow est une forme archaïque du mot anglais holy qui signifie : saint, even est une forme usuelle qui a formé evening)

Le période de Samhain pouvait être dangereuse, car c'est à ce moment là que les esprits reviendraient, et pour les apaiser, des sacrifices bien menés étaient nécessaires. De grands feux étaient allumés par les Druides, qui passaient dans chaque maison livrer le Feu Sacrée, pour protéger le foyer. En échange de quoi les habitants leur donnait le nécessaire pour les sacrifices.

Depuis des siècles, Halloween est célébrée en Ireland et en Ecosse
sous le nom Gaélique Oíche Shamhna (littéralement la nuit de la fin de l'été)
En Irlande, les fêtes se déroulent dans la province centrale (Mide). Cette province centrale est composée d'une partie de chacune des 4 autres provinces. Beltaine se déroule dans la partie de Mide appartenant à la province du Conémara, Lugnasad se déroule dans la partie appartenant à l'Uster et Samain se déroule dans la partie de Mide appartenant au Munster, une fois tous les 3 ans dans la partie de Mide appartenant au Leinster. Ces cérémonies n'ont pas lieu en un seul endroit mais en plusieurs, les banquets, les assemblées, les jeux et les rituels étant eux aussi dispersés, tout en restant dans un lieu géographique assez proche. Cette organisation devait probablement être la même en Gaule. L'Arbre Celtique
Les Celtes fêtaient durant 7 jours, aux environs du 1er Novembre, Samhain (Samonios en gaulois), Dieu de la mort qui rôdait pour rassembler les âmes de ceux qui étaient trépassés dans l'année. Ils situaient cette période comme "en dehors du temps", à mi chemin entre l'été et l'hiver. Date de presque tous les évènements mythiques, puisque n'appartenant ni à l'année en cours, ni à l'année qui se termine.
Il s'agissait du début officiel de l'année celtique.


Le nom Samhain "Réunion" est une fête obligatoire.
Toute absence était punie de mort.

Cette fête rassemblait toutes les classes sociales du village
(Sacerdotales - Guerrières - Artisanales) sous l'autorité des Druides et présidé par le Roi. .
Pour que la nouvelle année soit favorable,
les Celtes pratiquaient des rituels religieux bien particuliers :
  • Dans chaque village, les hommes éteignaient les feux de leurs foyers.
  • Les druides frottaient des branches sèches d'un chêne sacré jusqu'à ce qu'elles s'enflamment en un nouveau feu en l'honneur du Dieu Soleil.
  • Chaque chef de famille recevait une braise pour allumer un nouveau feu dans son foyer. Ce feu sacré qui ne devait pas s'éteindre jusqu'à "l'automne" suivant protégeait chaque maison des esprits diaboliques.
  • Au cours de la nuit, tout le village se rassemblait pour festoyer.
  • Des taureaux blancs étaient sacrifiés après la cueillette du gui par les druides.
  • Pour être sûrs d'effrayer les esprits mauvais, les gens s'habillaient avec des costumes terrifiants. Ils laissaient des offrandes devant leurs portes pour apaiser les revenants. Terra Nova
Samhain est aussi le jour ou les Némédiens sont tenus de payer les deux tiers de leur blé, vin et enfants crées dans l'année, aux Fomoires. Et la date de la Seconde Bataille de Mag Tuireadh. "Les Tuatha battirent les Fomoires à la Seconde Bataille de Mag Tuireadh quand Lug atteignit l'oeil énorme de Balor le Fomoire, avec une telle violence, que sa tête explosa. Ce qui fit prendre la fuite aux Fomoires."

Cette tradition a perduré en Amérique du Nord au XIXème siècle grâce
aux Irlandais et Écossais immigrés là bas. Aujourd'hui, il s'agit davantage d'une fête commerciale à mi-chemin entre le film Hollywoodien et la tradition.

NB: La citrouille est originaire des Amériques. Il y a peu de chance pour que les celtes l'aient utilisé.

Sources: Wikipédia - L'Arbre Celtique - Terra Nova

Il existe une tradition similaire en Bretagne:
Les fêtes de kalaan gouañv/gouel an anaon
comme nous le précise aimablement
Mab an tourc'h:

J'aimerais juste préciser qu'un équivalant d' Halloween était connus il y a encore peu en Bretagne dans le doublet "kalan gouañv"* (calande d'hiver) / "gouel an anaon"* (fête des âmes), il y a beaucoup de traditions qui se rattachent à ces fêtes, comme le fait de laisser de la nourritures dans le foyer pour les âmes, la constructions de loupiotes grimaçante dans de grosses betteraves ("ar voul"), quêtes nocturne pour les âmes ("tro an anaon*").

Les gens croyaient que les âmes aidaient les vivants dans certaines tâches, d'où la croyances en des pêches miraculeuses grâce aux âmes qui pousseraient les poissons dans les filets
("taol an anaon") et bien d'autres choses !

Il existe dans certains coins encore l'arbre aux morts "gwezenn an anaon" qui est une branche où l'on a piqué des pommes et que l'on promène pour l'occasion.
On retrouve le gouel an anaon dans le livre "légende de la mort" d'Anatole le Braz

On laissait aussi une grosse bûche dans la cheminée qui ne devait servir qu'à réchauffer l'anaon (ils ont toujours froid) "kef an anaon" (bûche des âmes)
  • *"kalan-gouañv" désigne aussi le mois de novembre en vannetais. L'ancienne perception de l'année celtique est restée, "kala-hañv" (calandes d'été) étant le premier mai.
  • *anaon= le peuple des âmes
Trugarez Mab an tourc'h