Photo TeleramaSi la crise en Islande et ses manifestations ne sont pas forcément relatée par les médias, elles n'en existent pas moins comme le démontre cet article qui fait un inventaire sur ce qui a changé sur l'ïle, à Reykjavik. Mais tout n'est pas gris dans le pays du basalte noir. La scène artistique peut maintenant s'exprimer librement face à ce qu'ils vivent .
"Personne n'avait le droit de critiquer, sous peine de passer pour un trouble-fête. Tout ça, c'est fini. C'est le moment pour les artistes de retrouver leur place dans la société. L'art est une Range Rover spirituelle"Il faut dire que les islandais sont passés rapidement d'habitations en toit de tourbe à de belles maisons et 4x4 rutilants
"On regarde indifféremment les Range Rover. Aujourd'hui, on les appelle les "Game over"" dit Kristín Eysteinsdóttir, metteuse en scène de théâtre .Une Islande encore jeune, qui a connu durant son adolescence une éducation patriarcale catastrophique, remet son espoir entre les mains des femmes telles que Johanna Sigurdardottir.
"Ce sont les hommes qui ont mis ce pays à genoux. Maintenant,c'est l'heure des femmes"Sjón, écrivain célèbre et parolier de Björk et des Sugarcubes, se montre plus sobre.
"La crise, c'est comme un rite d'initiation,le peuple a sauté dans le vide existentiel.Nous avons grandi d'un coup"
"La vraie chose positive qui sort de tout ça, c'est que les gens vont comprendre que les Islandais ne sont pas si gentils. Ils font aussi des conneries. Nous en avons marre d'être les grands types du Nord, avec leur nature et leur silence. C'est très bon d'être un peu haï, de participer à la marche du monde et pas seulement d'écouter l'herbe pousser".
- Lire l'article entier : Les révoltés du geysir de Nicolas Delesalle
- Comprendre sur la crise
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