Depuis quelques temps, Halloween s'impose de plus en plus en France, qui redécouvre indirectement "Samhain" ("réunion" en langue celtique), une fête celtique venue de la nuit des temps, qui durait 3 jours et 3 nuits (à vérifier). Il s'agissait d'une fête de la plus haute importance, qui réunissait toutes les castes, au point que l'on pouvait être condamné à mort si on y assistait pas.
C'est à ce moment là que se créerait un passage avec le Sidh (le Royaume des Dieux, où les temps s'écoule différemment. Ainsi, quelques heures en ce lieu, équivaudrait à des siècles pour les humains. C'est pour cette raison qu'aucun ne peut revenir vivant du Sidh). Seuls les hommes d'exceptions peuvent y parvenir, généralement invités par une Bansidh (magicienne ayant souvent l'apparence de cygnes), reléguée au rôle de sorcière ou fée après la christianisation. Les autres humains vont à Avalon. Il n'existait pas de notion d'enfer, chaque humain pouvait se réincarner. Les deux mondes se côtoient durant ce laps de temps , parce que Samhain n'appartient ni à l'année en cours, ni à l'année qui se termine .
L'année celtique était composée de deux saisons:
La saison claire et la saison sombre.
Samhain est une fête de transition qui célèbre le Nouvel An celtique, et l'entrée dans la saison sombre. C'est aussi le nom du premier mois de l'année, à l'instar du mois de Janvier pour le calendrier grégorien.
Son importance chez les Celtes est incontestable. On retrouve les traces de cette fête en Gaule sous la mention Tri nox Samoni (les trois nuits durant le mois de Samain (env Novembre), dit Samonios en Gaulois), inscrit dans sur le Calendrier de Coligny.
Pour apaiser les esprits, des sacrifices étaient nécessaires. Les Druides allumaient de grands feux pour amener dans chaque foyer le Feu Sacré protecteur des foyers. En échange, les habitants leur donnait le nécessaire pour les sacrifices (bétail - cheval - fruits etc).
Cette fête rassemblait toutes les classes sociales du village (Sacerdotales - Guerrières - Artisanales) sous l'autorité des Druides et présidé par le Roi. Ils festoyaient durant 3 jours et 3 nuits.
C'est à ce moment là que se créerait un passage avec le Sidh (le Royaume des Dieux, où les temps s'écoule différemment. Ainsi, quelques heures en ce lieu, équivaudrait à des siècles pour les humains. C'est pour cette raison qu'aucun ne peut revenir vivant du Sidh). Seuls les hommes d'exceptions peuvent y parvenir, généralement invités par une Bansidh (magicienne ayant souvent l'apparence de cygnes), reléguée au rôle de sorcière ou fée après la christianisation. Les autres humains vont à Avalon. Il n'existait pas de notion d'enfer, chaque humain pouvait se réincarner. Les deux mondes se côtoient durant ce laps de temps , parce que Samhain n'appartient ni à l'année en cours, ni à l'année qui se termine .
L'année celtique était composée de deux saisons:
La saison claire et la saison sombre.
Samhain est une fête de transition qui célèbre le Nouvel An celtique, et l'entrée dans la saison sombre. C'est aussi le nom du premier mois de l'année, à l'instar du mois de Janvier pour le calendrier grégorien.
Son importance chez les Celtes est incontestable. On retrouve les traces de cette fête en Gaule sous la mention Tri nox Samoni (les trois nuits durant le mois de Samain (env Novembre), dit Samonios en Gaulois), inscrit dans sur le Calendrier de Coligny.
Pour apaiser les esprits, des sacrifices étaient nécessaires. Les Druides allumaient de grands feux pour amener dans chaque foyer le Feu Sacré protecteur des foyers. En échange, les habitants leur donnait le nécessaire pour les sacrifices (bétail - cheval - fruits etc).
Cette fête rassemblait toutes les classes sociales du village (Sacerdotales - Guerrières - Artisanales) sous l'autorité des Druides et présidé par le Roi. Ils festoyaient durant 3 jours et 3 nuits.
Samhain est aussi le jour ou les Némédiens sont tenus de payer les deux tiers de leur blé, vin et enfants crées dans l'année, aux Fomoires. C'est aussi la date de la Seconde Bataille de Mag Tuireadh. "Les Tuatha battirent les Fomoires à la Seconde Bataille de Mag Tuireadh quand Lug atteignit l'oeil énorme de Balor le Fomoire, avec une telle violence, que sa tête explosa. Ce qui fit prendre la fuite aux Fomoires."Pour que la nouvelle année soit favorable, les Celtes pratiquaient des rituels religieux bien particuliers :
- Dans chaque village, les hommes éteignaient les feux de leurs foyers.
- Les druides frottaient des branches sèches d'un chêne sacré jusqu'à ce qu'elles s'enflamment en un nouveau feu en l'honneur du Dieu Soleil.
- Chaque chef de famille recevait une braise pour allumer un nouveau feu dans son foyer. Ce feu sacré qui ne devait pas s'éteindre jusqu'à "l'automne" suivant protégeait chaque maison des esprits diaboliques.
- Au cours de la nuit, tout le village se rassemblait pour festoyer.
- Des taureaux blancs étaient sacrifiés après la cueillette du gui par les druides.
- Pour être sûrs d'effrayer les esprits mauvais, les gens s'habillaient avec des costumes terrifiants. Ils laissaient des offrandes devant leurs portes pour apaiser les revenants.
Terra Nova
Dans la tradition bretonne il s'agit des fêtes de:
kalan gouañv/gouel an anaon
Précisions de Mab an tourc'h"kalan gouañv"* (calande d'hiver) / "gouel an anaon"* (fête des âmes)
Il s'agit de laisser de la nourritures dans le foyer pour les âmes, la constructions de loupiotes grimaçante dans de grosses betteraves ("ar voul"), quêtes nocturne pour les âmes ("tro an anaon*")
- *"kalan-gouañv" désigne aussi le mois de novembre en vannetais. L'ancienne perception de l'année celtique est restée, "kala-hañv" (calandes d'été) étant le premier mai.
- *anaon= le peuple des âmes
Les gens croyaient que les âmes aidaient les vivants dans certaines tâches, d'où la croyances en des pêches miraculeuses grâce aux âmes qui pousseraient les poissons dans les filets ("taol an anaon") et bien d'autres choses.
Il existe encore dans certains coins: l'arbre aux morts "gwezenn an anaon" qui est une branche où l'on a piqué des pommes et que l'on promène pour l'occasion. Source Mitaw
On retrouve le "gouel an anaon" dans le livre "légende de la mort"
d'Anatole le Braz.
Il existe encore dans certains coins: l'arbre aux morts "gwezenn an anaon" qui est une branche où l'on a piqué des pommes et que l'on promène pour l'occasion. Source Mitaw
On retrouve le "gouel an anaon" dans le livre "légende de la mort"
d'Anatole le Braz.
- Pour en savoir plus sur les légendes celtiques, et de façon plus détaillée et professionnelle, lisez:
Chasseurs d'âmes dans les croyances populaires de Loire Atlantique
4 commentaires:
Salut ! Pechans ac'h eus lidet mat kala-gouañv ! (j'espère que tu a bien fêté le Kala-Gouañv)
attention il n'y a qu'un "a" à Kala(n) Gouañv.
Les traditions sont nombreuses autours de la Toussaint dans une grande partie de l'Europe de l'Ouest, en Belgique par exemple on creusait aussi des visages affreux dans des légumes. On a un manque affreux de données malheureusement, même en Bretagne on se focalise sur les traditions irlandaises anciennes alors que nos parents avaient tout un tas de traditions qui risque de tomber dans l'oublit total. Il y a certainement des traditions similaires dans le Berry, il faut demandez innocement aux anciens si il creusait des tête dans les légumes, il y a de bonnes chances que la réponse soit positive !
La Toussaint celtique me semble l'exact répondant du Noël germanique ? tu ne pense pas ?
Bonne continuation!
Demat Mab.
Oui merci, j'espère que toi aussi. J'ai fêté Samonios entre cousins qui avaient décidé, pour le fun, de faire un Noël avant Noël, et de ne pas faire Halloween.
Comme c'était le 2 Nov, je leur ai précisé qu'en fait, nous fêtions donc Samonios.
Comme toi, je pense que Samhain correspond tout à fait au Noël germanique, puisque nous entrons dans la nouvelle année celtique.
Je partage ton avis concernant la perte des fêtes propres aux régions, au profit de, par example, la très commerciale Halloween qui uniformise.
L'uniformisation pose problème comme pour la langue bretonne il me semble, du fait qu'elle nie les langues vernaculaires.
Sans être régionaliste, d'un point de vue historique c'est intéressant de chercher à garder ce passé. Etant donné que ces traditions sont restées orales, peu de traces nous permettent de les reconstituer...
Il faudrait que je pose la question à un ancien pour savoir ce qui se pratiquait dans le Berry durant cette fin d'année. Malheureusement, beaucoup de nos traditions se sont perdues au fil du temps, qu'on ne retrouvent plus que dans des romans, tels que ceux de George Sand.
Merci de ta visite.
Ken ar c’hentañ
Je pense, que ces traditions ne reviendront jamais dans l'état où les ont vécus nos parents ou grands parents. Elles étaient intimement inscrites dans une société qui n'est plus (ou ne sera plus dans peu). En revenche en les receuillants soigneusement, on permettra de mieux les comprendre et feront du grain à moudre pour les générations à venir. Et puis même si transformée, cette fête à l'air d'avoir encore de beau jours devant elle. L'uniformisation qui ravive une fête populaire ancienne, c'est assez paradoxal !
La langue bretonne ne nie rien du tout, c'est une langue :) ! le breton n'est que variante, et le seul standart est écrit (et encore...); Disont que n'ayant pas d'academie pour nous dire quoi penser, nous sommes constamment à nous engueuler pour savoir si il faut faire des néologismes et lesquels ou au contraire parler exactement comme ses grands-parents ! La vérité, comme souvent, se trouve un peu entre les deux je pense. Je trouve plutôt sain ces petites gueguerres (si sa reste bon-enfant), au moins c'est plus démocratique qu'une autre langue qui nie vraiment ses variantes et impose un seul standart : le français ;)
Vertu sæll !
Je pense aussi que nous devons faire le deuil de certaines choses concernant les traditions, légendes, et une grande partie de la mythologie, car comme tu le soulignes, tout cela s'inscrivait dans une logique de société.
Qu'il en reste un peu est bien. Et peut être était ce pareil avant. Entre l'an moins 1000 avant notre ère et l'an V après, il y a du y avoir quelques changements.
C'est vrai qu'il vaut mieux qu'il y ait des guéguerres (concernant la langue bretonne), des points de vues différents, qu'une seule et même vision académique ou des diktats
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