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Sólveig Anspach a eu beaucoup de difficultés à produire son film qui n'intéressait les investisseurs. Par chance pour nous et le cinéma, ce film a vu le jour et finalement, est devenu la Sélection Officielle du Festival de Cannes 2003. Un certain regard, sur l'Islande mais surtout sur l'être humain. Cora, jeune docteur en psychiatrie doit s'occuper d'une patiente mutique, et dont on ne connait pas l'identité. Peu à peu un lien se crée entre les deux femmes. Un jour Cora retrouve le lit de sa patiente vide. Déterminée par....Cora décide de s'embarquer pour l'Islande afin de retrouver Loá et terminer sa thérapie. Mais il y a le désir de Cora d'aider et la vie à Vestmannaeyjar où tout est différent.... Jusqu'où peut on aider les gens, et à jusqu'à quel point? Vestmanneyjar, une archipel islandaise de 4 000 âmes. Aucun service psychiatrique n'existe dans cette petite île rude dominées par les forces de la nature. Un film boulversant qui parle de l'humain avant tout. Sans casque, sans épée, sans nostalgie du passé. Une petite partie de l'Islande d'aujourd'hui. Celle que l'on peut palper sans romance, telle quelle.
*Didda Jónsdóttir est une poète très connue en Islande pour ses poèmes érotiques et féministes. Elle est aussi rockeuse et chante dans le groupe Mina Rakasten, qui veut dire Je t'aime en finlandais. Et actrice occasionnelement pour le moment.
En bonus DVD se trouve "Reykjavik, des elfes dans la ville" - 58 mns de Solveig Anspach - un documentaire très intéressant qui parle des rêves des jeunes islandais à Reykjavik. Leur inspirations, leurs ennuis, leurs vies, leurs espoirs. Leur rapport avec la lumière, extrême l'été qui mène à l'euphorie, et l'obscurité mélancolique de l'hiver.
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